
Châteaurenard 2 – SPOH 3 : 24-20 : une défaite honorable.
7 joueurs au départ, 7 à l’arrivée avec des morceaux en moins pour certains … c’est un peu le résumé du match. Un match à l’ancienne, rugueux, où les engagements physiques ne se sont pas faits à 50 %. Nos pauvres petits corps douillets nous ont rappelé ça le dimanche matin, croyez-le ! A 7, les consignes de coach Pat étaient de se montrer patients en attaque et de rester groupés en défense, histoire de faciliter un peu le travail de Lolo dans les buts. Et à ce rythme là, on arrive à 12-11 pour eux à la MT non sans avoir déroulé quelques belles actions collectives. De retour des vestiaires, on prend l’eau en perdant pas mal de ballons et en ne concrétisant pas nos occasions, tandis que nos adversaires durcissent physiquement leur défense (ça pique …). A 17-11, on réussit à revenir à 17-14 mais quelques incidents de jeu ne nous permettent pas de recoller pour les faire vraiment douter. On restera à -4/-5 buts jusqu’à la fin mais sans baisser les bras.
Au-delà de la défaite, je trouve qu’on a fait preuve d’un véritable esprit d’équipe. Les buteurs du jour (avec une belle première pour « Félix », dit Le Breton, dit Etienne, dit Antoine, etc …) ont profité du boulot des copains, et la défense est restée globalement concentrée et solidaire, malgré une fin difficile (dur à 7…). Il y avait sans doute quelque chose à faire, un autre résultat à ramener, mais je crois que, eu égard aux circonstances de jeu, on peut se féliciter de l’état d’esprit et du niveau de jeu affichés.
Enfin, à tous ceux qui en ont rêvé, nous avons failli le faire : le retour de Patrick dans un maillot de compétition !! Si, si ! Son fiston s’étant (encore) fait mal, il décida de relever le gant et chercha un maillot à sa taille. Faute de mensuration disponible et par crainte de voir la tornade s’emballer et lui piquer sa place, Flav a préféré revenir sur le terrain avec une moitié de genou. J’avoue que j’aurai bien aimé voir la scène d’un Pat de retour … dans un joli maillot bien cintré … Il ne restait plus après qu’à convaincre les dinosaures comme Dom, Marine ou Bertrand de rechausser les godasses, et l’hospice du SPOH affichait complet ! En tout cas, l’idée m’a bien fait marrer sur le coup.